Quel temps fera-t-il demain ? Comment créer un site Internet ? Ces questions figurent parmi les 63 000 demandes faites à Google chaque seconde.
Pourquoi parlons-nous de Google ? C’est le moteur de recherche le plus utilisé par la population française : 91 % des internautes l’utilisent. Google domine aussi le marché mondial avec 65 % de part de marché. Nous allons donc nous intéresser au moteur de recherche numéro 1 mondial et nous allons voir ensemble comment optimiser votre site web pour qu’il arrive dans les premiers résultats de recherche sur Google.
Mais avant de parler de SEO (Search Engine Optimization ou optimisation pour les moteurs de recherche, ou référencement naturel), arrêtons nous sur le fonctionnement d’un moteur de recherche.
Comment fonctionne un moteur de recherche ?
Des robots, aussi appelés spiders ou crawlers, parcourent Internet et récupèrent les informations pour les stocker dans d’immenses bases de données où elles seront analysées et triées. Tout ce qui est sur la toile peut être parcouru et stocké (ou indexé) par Google. Même si l’opération est rapide, les robots ne peuvent pas parcourir toutes les informations présentes sur Internet. C’est pour cette raison que les nouveaux sites ou les mises à jour de contenu ne sont pas indexés instantanément.
Lors de l’indexation, les robots parcourent des pages et les informations recueillies sont traitées par un algorithme complexe afin de fournir à l’internaute la meilleure réponse à sa demande. Les moteurs de recherche ont pour objectif de servir au mieux les internautes : ils veulent s’assurer que ceux-ci trouvent des réponses de qualité à leur question (ou requête).
Mais les crawlers ne voient pas réellement les images, les contenus vidéo, le type de site… Ils sont uniquement capables de récupérer les informations contenues dans les pages.
L’expert SEO fait en sorte que les robots comprennent et analysent bien ce que contient chaque page, il les aiguille au mieux. Il sait comment s’adresser aux crawlers afin qu’ils comprennent ce que contiennent les pages et il facilite leur récolte d’informations.
Les 3 grandes parties du SEO
Entrons maintenant dans notre thème central : le SEO. Nous avons vu que le travail de l’expert SEO est d’optimiser les pages d’un site afin de donner des informations clés aux robots des moteurs de recherche. Ces informations sont données par l’architecture du site et par son contenu.
Google va ajouter à son analyse des informations recueillies un indice de confiance fortement lié aux liens qui pointent vers votre site (ou backlinks). Ce sont là les 3 grandes parties du SEO : backlinks, contenu et technique. C’est à ce dernier point que nous allons nous intéresser dans cet article.
Les points techniques à vérifier pour le référencement international
Afin d’améliorer le SEO d’un site (ou l’optimiser), il y a plusieurs points techniques à vérifier. En voici la liste non exhaustive :
Robots.txt et sitemap.xml
Tout sur Internet est indexable (ou crawlable), mais il est important d’aider les robots en les orientant. Le rôle du fichier « Robots.txt » est, justement comme son nom l’indique, de parler aux robots. Ce fichier est fait pour eux, il sert à leur faire savoir quels sont les fichiers ou dossiers à crawler et ceux qui leur sont interdits d’accès.
On ajoute également un lien vers le fichier sitemap.xml du site, qui va donner une cartographie du site aux robots et qui va les aider à gagner du temps et donc à crawler plus de pages. C’est d’autant plus important si nous avons plusieurs sous-domaines ou sous-dossiers liés aux traductions des pays visés. Les sous-domaines sont des parties différentes d’un site Internet.
La balise Hreflang pour le SEO à l’international
Lors du crawl des pages, les robots vont interpréter le contenu suivant les balises qui l’encadrent. Pour le SEO international, on utilise la balise Hreflang.
Introduite en 2011 par Google, elle indique aux robots la langue et le pays des contenus du site web. Par conséquent, quand un internaute fait une recherche en langue espagnole, Google lui proposera des réponses en espagnol, et non en français (par exemple). Ceci permettra une expérience utilisateur pertinente, ce qui est la priorité des moteurs de recherche.
L’internaute trouvera des réponses adéquates et le taux de rebond (le pourcentage d’utilisateurs qui arrive sur votre site et le quitte tout de suite) ne sera pas impacté.
Quand Google constate un taux de rebond faible, il comprend que l’internaute est satisfait de la réponse qu’il lui a proposée, et il accorde donc du crédit à ce site web. Cela se traduit par un meilleur classement dans les résultats de recherche, objectif en vue !
Les balises hreflang ont aussi l’intérêt d’éviter le contenu dupliqué. Elles indiquent à Google que les informations qu’il collecte sont uniques.
Nom de domaine et hébergement
L’adresse de votre site Internet s’appelle aussi le nom de domaine.
L’ancienneté du nom de domaine et celle de l’hébergement jouent un rôle dans le référencement. Google accorde plus de crédibilité à un nom de domaine qui a de l’ancienneté. Vous pouvez d’ailleurs trouver des plateformes qui vendent des noms de domaines qui ne sont plus utilisés, mais qui avaient déjà un certain niveau de référencement.
Le nom de domaine peut être composé d’un ou plusieurs mots. S’il contient plusieurs mots séparés, on utilise un tiret entre chaque mot. Si possible, on insère les mots-clés de son activité dans le nom de domaine.
Qu’en est-il pour les langues ? Utilise-t-on un sous-domaine, un domaine avec l’extension de la langue ou un sous-dossier ?
Tout dépend de votre stratégie, de votre notoriété et de votre budget. Il existe un grand débat à ce sujet et ce thème mériterait un article à lui seul.
Nous allons considérer chaque solution pour examiner ses avantages et ses inconvénients pour le SEO international :
- Site avec différentes extensions (mon-site.fr, mon-site.es)
Cette méthode est plus onéreuse, car il faut acheter plusieurs noms de domaine. Il faut aussi prévoir des ressources humaines pour la gestion, le contenu… En revanche, le moteur de recherche comprend tout de suite de quelle langue il s’agit et la distinction est très claire pour lui.
- Site en sous-domaine (fr.mon-site.com, es.mon-site.com)
Ici, il faut d’abord un domaine en « .com » et il faudra créer ensuite les sous-domaines. Cela demande moins de travail en SEO que la solution précédente, mais c’est un peu plus complexe et plus long à référencer. En effet, cette solution permet de configurer des serveurs à des emplacements différents pour chaque langue.
L’inconvénient est que, comme un domaine principal, le sous-domaine sera considéré comme une entité distincte. Celle-ci n’hérite pas du bénéfice du référencement du domaine principal, c’est pourquoi elle doit faire l’objet d’un travail de référencement qui lui est propre.
Cette nécessité d’un référencement spécifique est d’autant plus importante que Google fait mal la distinction entre les langues dans les sous-domaines et que ce type de lien inspire moins confiance à l’internaute.
L’avantage du sous-domaine est qu’il est rapide à mettre en place et qu’il est également moins coûteux.
- Site avec sous-dossier (mon-site.com/fr, mon-site.com/es)
Le coût est moins élevé que la première solution, mais cette solution est très compliquée à référencer et à séparer pour Google. L’avantage est que le site avec sous-dossier bénéficiera de la notoriété SEO du domaine principal. En revanche, cette notoriété va être distribuée aux sous-répertoires comme étant des sous-menus du site principal. Il faudra alors faire un travail spécifique pour indiquer à Google qu’il s’agit d’une autre langue. Les backlinks peuvent également être problématiques, car cela demande de faire un énorme travail sur ce sujet : il faudra trouver des sites qui puissent insérer le lien dans la langue souhaitée et cela dans tous les pays. Les annuaires ne prennent en compte en général que les domaines principaux et pas les sous-dossiers.
Il existe une autre solution que nous n’avons pas présentée : la langue en paramètre d’adresse URL (mon-site.com?lang=fr). Cette omission est volontaire, car cette solution ne présente aucun intérêt en ce qui concerne le SEO.
Comme vous l’avez compris, il n’y a pas de meilleure solution, il y a des solutions adaptées à votre fonctionnement et à vos contraintes. L’accompagnement d’une agence spécialisée comme Spiriit vous aidera à faire le choix le plus adapté.
La structure des adresses URLs doit être optimisée pour le SEO
Après avoir étudié les noms de domaine, étudions maintenant l’URL simplifiée de la page. Il est très fortement recommandé de créer l’URL simplifiée en intégrant le mot-clé de la page. Quand nous parlons de mot-clé, c’est l’ensemble des mots qui constituent le mot-clé. Afin de rendre l’URL plus lisible pour l’internaute, nous recommandons de séparer les mots par un tiret (bien qu’il soit possible de l’écrire tout en attaché).
Par exemple :
https://monnomdedomaine.com/monurlsimplifiee
sera moins lisible que
https://mon-nom-de-domaine/mon-url-simplifiee
Le point important à retenir pour les sites web multilingues, c’est que le mot-clé d’une page en français n’est pas forcément le même en anglais ou en italien.
Il est essentiel de faire une recherche lexicale pour chacune des langues visées des pays cibles.
Les balises métas, les titres et les alternatives images
Nous regroupons ici plusieurs éléments qui peuvent s’apparenter à du contenu, mais qui sont très importants du point de vue technique.
Les balises métas
Deux balises sont intéressantes, la balise méta title et la balise méta description.
La balise méta title est le titre de la page actuelle. Ce titre est composé du mot-clé de la page et contient entre 50 et 70 caractères. La méta description ne sera pas utile pour l’indexation du site, mais sera très importante pour l’internaute. C’est elle qui lui donnera envie de cliquer sur la page de votre site dans les résultats de recherche.
Ici, c’est votre intention commerciale qui doit s’exprimer. Plus les personnes cliqueront sur votre lien, plus vous enverrez un message positif à Google.
Conseil de notre expert Chawki : N’oubliez pas de remplir ces deux éléments pour chaque langue et de les adapter à chaque culture et pays cible.
Les titres (à ne pas confondre avec le méta title)
Les titres des pages sont signalés par les balises Hn où « n » peut prendre une valeur entre 1 et 6, 1 étant le titre le plus important et 6 le moins important.
Attention, une seule balise H1 doit être présente par page.
D’ailleurs, Google est en train de modifier son algorithme pour prendre en information de méta title le contenu de la balise H1. Il faut bien respecter la hiérarchisation des titres : on n’utilise pas de H3 sans avoir de H2 préalable. Chaque titre doit reprendre le mot-clé et répondre à une demande. Pour choisir ces titres, on effectuera une étude lexicale au préalable, là encore une étude par langue et par pays cible.
Les alternatives images (attribut ALT d’une image)
L’attribut ALT d’une image (ou alternative image) permet d’indiquer le descriptif de l’image si celle-ci ne peut pas être affichée ou si l’on passe la souris dessus.
Il sert également à améliorer l’accessibilité de votre site (les personnes malvoyantes entendront ce descriptif). L’attribut ALT donne surtout à Google une information très importante : il lui indique ce que contient l’image. En effet, Google reconnaît qu’il s’agit d’une image, mais le moteur de recherche est incapable de comprendre son contenu. Il faut donc le lui dire avec des mots.
L’alternative image doit être composée du mot-clé de la page ou du mot-clé de la page visée par cette image.
Prenons l’exemple d’une page parlant d’un pays (au hasard la France). Dans cette page, nous voyons une image représentant la France et ses régions. Nous pourrons écrire en attribut ALT « Les différentes régions de France ». Maintenant, toujours sur cette page, une image représentant l’Italie est présente et elle contient un lien vers une page parlant cette fois de l’Italie. En alternative image, nous écrirons par exemple « Découvrez l’Italie » puisqu’un clic sur cette image va nous diriger vers cette page. Bien entendu, il faudra traduire ces alternatives images dans la langue choisie et utiliser les mots-clés les plus judicieux pour chaque pays. Avec tous ces éléments, vous pourrez optimiser vos pages afin qu’elles répondent au mieux aux critères techniques imposés par les moteurs de recherche.
Vous l’aurez compris, la dimension internationale est un élément important dans le SEO et même la partie technique n’échappe pas à cette règle.
Cette liste est non exhaustive, mais elle vous permet de traiter les points qui sont essentiels, selon nous.
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions, nos experts SEO seront ravis de vous aider !
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